Once upon a time ...
« Naitre un soir d'orage devait surement être un signe, un signe pour me prévenir, que ma vie ne serait pas tous les jours simples. »
La définition même d'un accident est un événement aléatoire qui entraine des dommages vis-à-vis des personnes, des biens ou de l'environnement. Lucie est un accident. Vous comprendrez donc que dans le cas de la jeune femme ce n'est pas auprès des biens ou de l'environnement qu'elle a causé des soucis mais à des personnes, ses parents. Non Lucie n'était pas voulu, ses géniteurs étaient jeunes, à vrais dire ils se connaissaient depuis quelques mois : un couple sans vraiment l'être. Peut-être que s'ils avaient été matures et responsables tous ce serait bien passé mais il faut croire que le destin en avait décidé autrement. Le père de Jordane se défila et quitta la ville si bien qu'elle ne le connut jamais. La mère de la petite brunette se retrouva donc seul, ayant coupé les ponts avec ses parents depuis bien longtemps. Très vite elle plongea dans une dépression.
Vous savez tous, ce qu'est un dépressif, certes tout le monde n'a peut-être pas vécut avec ce genre de personne mais vous vous faites tous de même une idée de ce que c'est, non ? Je vais vous résumer tout ça en prenant pour exemple, la mère de Lucie tient. En effet comme je le disais plus haut Marie la mère de Lucie, tomba dans une dépression, on ne la qualifiera pas de baby blues puisque celle-ci la rongea durant toute sa vie. Au début elle était plutôt « petite », la jeune femme s'occuper un minimum de son enfant, elle se nourrissait fumait acceptablement, et ne buvait pas puis avec le temps, les pleurs du bébé le manque de frique, le manque de temps, le manque de vie, les choses s'empirèrent. Alors qu'elle rêvait de sortit s'éclater avec ses amis, elle devait changer les couches de sa fille, et oui n'oublions pas qu'elle était jeune. Elle manquait cruellement d'argent et les fins de mois se faisait dur, -surtout qu'elle claquait tous son argent dans des choses inutiles-, elle organisé des fêtes chez elle alors que le bébé se trouver juste dans la pièce d'a coter .. ouais elle n'était pas mature. Nous passerons toute la partie où Jodie était bébé, n'étant vraiment pas intéressante.
Nous revoilà donc 5ans plus tard.
Une petite brunette, un sac à dos rose sur les épaules, quittait la cour de l'école tous sourire. Traversant la rue, habiter par de nombreux immeubles délavés la petite fille chantonnait une chanson qu'elle venait d'apprendre à l'école, ne faisant pas du tous attention au sinistre lieu qu'elle traversait. Elle avait l'habitude : Elle savait qu'après avoir quitté la cour de son école maternelle elle n'aurait cas traversé cette allée d'immeuble pour enfin atterrir devant le sien ensuite, elle monterait les escaliers et s'arrêterait au 5ème étage, devant la porte 19, légèrement abîmée.
La petite fille venait de monter les 5étages, de son immeuble très peu entretenue. Elle se retrouvait devant la porte d'entrée de son appartement, Poussant cette dernière Lucie traversa son couloir pour atterrir dans le salon, salle. Sa mère était avachie sur son canapé une bière à la main, un joint était posé dans un cendrier sur la table. « Bonjour Maman » la mère en question venait de relever la tête pour ensuite la rediriger vers la télé. S'en suivit un monologue de la petite brunette, elle lui raconta sa journée comme tous les soirs, sa mère ne décrocha pas un mot. Puis vint l'heure du diner, Marie cuisina un plat de pâte, comme très souvent, servit sa fille lui ordonna d'aller se laver puis partit s'enfermer dans sa chambre, surement pour prendre sa dose. Voilà à quoi se résumer les journées de la demoiselle.
10 ans plus tard.
Rien n'avait changé. Le même appartement, le même immeuble. Enfin non rectifions, quelque chose avait changé : Lucie. Oublié la petite fille et son sac à dos rose rentrant de l'école toute heureuse ne se souciant pas du décor sinistre dans lequel elle vivait. Non c'est une tout autre personne qu'elle était devenue. Elle était bien consciente de l'endroit dans lequel elle avait grandi et à vrais dire, elle l'aimait, car oui ici elle avait ses amis, elle se sentait comme chez elle et si certain gens préférer verrouiller leur portière en s'arrêtant à un feu rouge elle ne se sentait pas du tous en danger ici. De toute manière toujours accompagné de son ami, une des seul personnes à qui elle apportait de l'importance, elle ne risquait pratiquement rien. Cette drôle de vie qu'elle mener, l'avait amené à devenir quelqu'un de débrouillard, un peu fo-folle sur les bords et ne réfléchissant pas vraiment avant d'agir. Bien sûr derrière ce manque de prudence et cette espèce d'insouciance se cacher un mal-être, après tous elle vivait avec une mère droguée qui s'était trouvé un nouveau mec, violent qui ne se gêné pas pour la frapper, d'ailleurs encore aujourd'hui elle garde certaines marques. Mais ca, presque personne ne le savait, enfin presque personne.
"T'inquiète pas Lucie tu vas quitter cet endroit." "Vous plaisantez ?! A la limite débarassé moi de ces deux déchets mais laissé moi continuer de vivre ici."
C'est ainsi que mademoiselle Cooper partit habité chez sa tante. Adieux immeubles, adieux beau-père violent, adieux mère droguer. Non elle ne voulait pas partir. Ou du moins son avis était partagé, elle elle aurait voulu pouvoir vivre loin de son beau-père tout en restant dans cet immeuble, avec son entourage et ses amis. Là haut on la connaissait, elle était dans son univers. Chez sa tante elle débarquée dans un monde qui lui était inconnue, un monde de riche, elle ne connaissait personne et surtout elle était loin de son meilleur ami. Pourtant ca aurait été mal connaitre Jodie que de croire qu'elle allait rester seul durant toute son adolescence. Bien sûr elle ne noua pas d'amitié aussi forte que ce qu'elle avait avec son meilleur ami, juste des connaissances, de quoi s'amuser. Finalement ce nouveau monde lui plaisait, ou plutôt l'amuser, elle adorait se mettre dans la peau de ses filles à papa pleines de friques, et il fallait avouer qu'elle jouait son rôle à merveille. Du moins quand elle en avait envie car s'il y avait bien une chose qu'elle adorait faire c’était montré sa vraie personnalité d'un coup comme ca ce qui lui valut d'ailleurs plusieurs avertissements du lycée privé où elle étudiait. Au final une chose lui manquer : son meilleur ami c'est d'ailleurs pour ca qu'elle l'invitait à venir dormir dans sa villa. Pour le coup miss Cooper devint quelqu'un qui pouvait se montrer hautaine et prétentieuse à souhait tous comme elle pouvait déblatérer tout un tas d'insultes et bousculait les passants dans la rue rien que pour le plaisir de les entendre brailler. Autant le dire c'est la dernière option qui lui plaisait le plus, la première n'était qu'un rôle. C'est aussi à ce moment là qu'elle pu tester la photographie, ceci la passionnée depuis toute petite mais par manque d'argent elle n'avait jamais pu réellement si intéressée.
19 ans, 19 ans, il est temps de partir !
Les années passèrent et il fallut choisir une université, dessuite son choix s'orienta vers Darthmouth, elle avait aujourd'hui les moyens et le niveau pour intégrer l'université de ses rêves, alors pourquoi se priver ? Surtout que là haut elle pourrait étudié les arts et donc la photographie. Aussi, son meilleur ami avait intégré cette université, sa mère s'étant trouvé un nouveau mari riche, il avait pu lui aussi gouter au plaisir de la luxure. C'est donc ainsi que la demoiselle débarqua a Dartmouth, chez les Alpha Theta, fraternité qu'elle choisit puisqu'elle trouvait qu'elle lui correspondait bien et puis il fallait avouer que le fait qu'elle soit mixte lui plaisait, trouvant ceci bien plus drôle.