Né d'une histoire d'un soir, Lennon a toujours su qu'il n'avait jamais été désiré. Sa mère n'a jamais été très tendre avec lui, lui reprochant souvent les problèmes financiers qu'ils rencontraient. Vivant seul avec son fils, madame Burwell (oui, elle a souhaité que son fils ai son nom et pas celui de son père) vit des allocations et d'un petit business pas très net qu'elle exerce en dehors de la maison. Limitant les dépenses au strict nécessaire, il n'est pas rare de voir le frigo vide, ou bien des avis des factures impayées sur le guéridon du couloir. Cette vie commençait à devenir trop dure pour Lennon qui, à ses 13 ans, tenta de mettre fin à ses jours en sautant du troisième étage de sa tour d'appartements. Il ressorti indemne physiquement (miracle), mais pas psychologiquement. Dès lors il commença à motiver sa mère pour qu'elle retrouve un travail stable et qu'elle gagne un salaire, et qu'il puisse envisager des études longues. Du jour au lendemain, tout changea pour Lennon : sa mère avait trouvé un travail, et en plus de ça un homme riche qui acceptait de couvrir toutes ses dépenses voire plus. Sa mère, qui avait toujours été douée pour trouver le jackpot, avait là déniché leur ticket de sortie de la vie miséreuse, direction la belle vie ! Après quelques mois, ce train de vie était devenu normal aux yeux du garçon, qui en redemandait toujours plus : vêtements, CD's, high-tech, tickets cinémas et sorties ... Tout était bon pour montrer aux autres qui il était désormais. Se forgeant une carapace et un caractère qui n'était nullement le sien, Lennon commença à s'orienter pour ses études supérieures. Ils fut pris à Dartmouth grâce à son excellent dossier (il faut dire qu'il avait bossé dur pour rendre sa mère fier). Adieu les soucis, bonjour la vraie vie ! Sa personnalité et son charisme ne laissant personne indifférent au sein du campus, c'est très vite que le jeune homme trouva sa place auprès des Psi Upsilon, qui le mirent à l'aise dès son acceptation dans la fraternité. Lennon se lia alors d'amitié avec la plupart des membres, et se senti enfin comme chez lui - sentiment qui lui manquait terriblement malgré tout ce qu'il pouvait bien dire. Les années passèrent, et le garçon devenait de plus en plus influent au sein de la fraternité. Il réussi à faire "basculer le pouvoir" et à renvoyer les deux chefs afin de prendre leur place. Quel culot me direz-vous ... Vous n'avez pas fini d'en voir de toutes les couleurs !